L’essai en pression des canalisations permet de vérifier si une canalisation construite répond mécaniquement aux exigences fixées par la réglementation et le client. Cela permettra aussi de tester la ligne face à une malfaçon, oubli, mauvaise construction. Le but final est de confirmer l’intégrité de la ligne et d’éviter une catastrophe humaine, matérielle et environnementale.
Une fois que le pipeline a été soudé et inspecté, le pipeline sera testé pour sa résistance et son étanchéité. Lors du test de résistance, on vérifiera si le tuyau peut résister à la pression pour laquelle il a été conçu, tandis que lors du test d’étanchéité, il vérifiera si le tuyau, dans le cadre de la norme applicable, ne fuit pas.
Epreuve de résistance :
Lors de ce test, les canalisations sont soumises à des pressions supérieures à celles qu’elles devront supporter normalement dans des conditions de fonctionnement régulières. Ces essais permettent de détecter d’éventuelles faiblesses dans les soudures, les raccords ou les joints, et garantissent que les canalisations sont conformes aux normes de sécurité et aux réglementations en vigueur.
Test d’étanchéité :
Le pipeline est mis en pression pendant une période prédéterminée. Cette pression est inférieure au test de résistance, mais sera maintenue plus longtemps. La durée d’essai d’une conduite aérienne et souterraine diffère, la conduite est étanche si la pression reste la même selon les conditions de variation de la température pendant la période du test d’étanchéité.
On peut aussi tester l’étanchéité avec de l’hélium, cette molécule très fine sera introduite dans un gaz inerte et nous pourrons vérifier les points susceptibles de fuir.
Hydrostatique ou pneumatique :
La majorité des canalisations sont pressurisées avec de l’eau. L’eau utilisée peut être pompée d’une rivière ou d’un lac par exemple, l’eau du circuit client ou d’eau déminéralisée. Selon la provenance de l’eau, on filtrera d’abord l’eau pour éviter la pollution dans le tuyau.
Certaines contraintes rendent le test hydrostatique impossible, on doit donc utiliser un gaz, souvent l’air ou l’azote, pour tester la ligne. Ce test stock un grand volume d’énergie de gaz sous pression, un risque majeur, des distances de sécurité doivent être respecté. En revanche il n’y aura pas la problématique liée à la vidange du liquide du pipe (séchage).
